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Mettre fin à la procrastination en 5 étapes

La procrastination consiste à remettre une tâche, un projet, au lendemain, de façon régulière. Nous connaissons tous cela. Et nous avons toujours « une bonne raison » de procrastiner : un enfant malade, un ami qui a besoin de nous, la maison à ranger, etc. Pourtant, et malgré toutes ces « bonnes » raisons, la procrastination engendre toujours la culpabilisation. Alors, comment enrayer le processus ? Voici 5 étapes à mettre en œuvre pour atteindre vos objectifs (dès maintenant !)

procrastination peur

1) Admettre sa procrastination : accepter la situation et reconnaître ses peurs

Comme le rappelle Steven Pressfield dans son livre « La guerre de l’art », la procrastination est une forme de « résistance ». Souvent, ce qui fait qu’on ne passe pas à l’acte, qu’on résiste, c’est tout simplement la peur. Peur de ne pas réussir, peur du regard des autres, peur des conséquences… Manque de confiance en soi, in fine. Alors déjà, se mettre face à ses peurs, les regarder et comprendre quels désirs elles cachent est un grand pas.

2) Activer le désir : transformer la peur en moteur

Sans doute aimerez-vous cette affiche inspirée par le conte de Jacques Salomé « Le magicien des peurs ». Dans ce conte thérapeutique, le magicien des peurs révèle un grand secret à un enfant venu le consulter parce qu’il était plein de peurs : « Derrière chaque peur, il y a un désir. Il y a toujours un désir sous chaque peur, aussi petite ou aussi terrifiante soit-elle ! Il y a toujours un désir, sache-le ».

Contre la procrastination : transformer la peur en désir
Source : https://www.facebook.com/apprendreaeduquer/

L’hypnose thérapeutique, ou encore la PNL*, sont de formidables façons de reconnaître ses peurs et d’apprendre à les transformer en force, en moteur.

3) Procrastination : questionner la vraie raison sous-jacente

Après avoir admis, reconnu et accepté ses peurs et le fait qu’on procrastine, culpabiliser n’arrange rien. Culpabiliser ne fait que renforcer la tension interne et n’aide pas à avancer. La honte et la sidération amènent plutôt à stagner.
Un exercice intéressant est de se poser avec un papier et un crayon, de prendre un moment pour soi et d’écrire spontanément tout ce qui nous vient en tête. Il s’agit de se demander « Pourquoi je procrastine » , « De quoi j’ai peur » mais surtout « Qu’est-ce que je risque si j’essaie ? Qu’est-ce que je risque si je n’essaie pas ? » . Autres questions primordiales : « Qu’est-ce que j’ai à gagner à le faire ? Qu’est-ce que j’ai à gagner à ne pas le faire ? ». Prendre le temps de noter les raisons qui nous viennent à l’esprit. Parfois, vous faire accompagner par un professionnel du coaching sera d’une aide utile pour vous accompagner à formuler des réponses sincères, grâce à un questionnement bienveillant et affûté.

4) Renforcer sa motivation ou revoir sa direction

Ainsi donc, après avoir vérifié que tout dans votre projet convient avec vos valeurs, vos envies, vos moyens, vos capacités, vous trouverez aisément la motivation. Vous serez « aligné(e) » et porté(e) par votre désir de réussir qui prendra le pas sur votre peur d’échouer.
Là encore, poser à l’écrit les différentes étapes vous aidera. Schémas, calendrier, mantras positifs… tout est bon pour vous rappeler comment, pourquoi et quand arriver à atteindre votre objectif !

Dans le cas où vous vous rendriez-vous compte que vous alliez vers un objectif qui ne vous convient pas : soyez en heureux, vous tendez à présent vers qui vous êtes. En effet, parfois la procrastination est là indiquer que les prévisions ne correspondent pas à mes valeurs, à ce que je considère important pour moi et mon entreprise. Alors il est temps de revoir calmement ses objectifs trimestriels et prendre une décision consciente (s’en tenir au plan ou changer de direction) .

5) S’imposer un rythme tenable à moyen et long terme

Une erreur commune consiste à tout vouloir faire très vite, trop vite. Et surtout lorsqu’on a procrastiné. Mais pour tenir sur le long terme, fixez-vous 3 à 5 tâches obligatoires par jours. Et tenez-y vous. En effet, comme dit le dicton : « Qui veut aller loin ménage sa monture »

la procrastination est un signal de peur
La procrastination est un signal de peur

Quoi que vous avez décidez, soyez clément avec vous-même et continuer d’avancer, à votre rythme. Soyez bienveillant et à l’écoute de vous même, c’est ainsi que tout est possible !

*PNL = Programmation neuro-linguistique

Un article de Prisca Sêssi, coach PNL et hypnothérapeute à Marseille

 

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