La PNL, ou programmation neuro-linguistique est une pédagogie qui vise le développement de notre plein potentiel de réussite grâce à une pédagogie spécifique qui permet de (re)programmer notre cerveau et nos attitudes pour devenir la meilleure version de nous-même.
La PNL est née dans le début des années 1970, de la collaboration de deux psychologues : richard bandler, également mathématicien et John Grinder, également linguistes. Ces deux personnages ont bouleversé la façon d’envisager la thérapie, en étudiant et en modélisants trois grands thérapeutes aux résultats exceptionnels : Milton erickson (psychiatre), virginia Satir (spécialiste des thérapies familiales) et Fritz Perls (psychothérapeute). La PNL ne cesse de s’enrichir, avec les apports de gregory bateson (anthropolgue anglais spécialiste de la systémique), l(école de Palo Alto ou encore les linguistes Noam Chomsky et Alfred Korzybski. On citera encore Robert Dilts, Todd Epstein, et Judith DeLozier, Steve Andrea, David Gordon, Leslie Cameron-Bandler et bien d’autres….
La PNL est aussi un état d’esprit, une philosophie qui implique d’admettre certains présupposés indispensables
1. En PNL, « La carte n’est pas le territoire »
Ce concept de PNL a été introduit par Alfred Korzybski (père de la sémantique générale) (Science and Santity, 1933). En Programmation Neuro Linguistique, lorsqu’on dit que « la carte n’est pas le territoire », on accepte l’idée que chaque personne a sa propre représentation du monde (le territoire). Les représentations du monde se font à travers nos cinq sens (vue, ouïe, toucher, odorat, goût). Ainsi, il est normal qu’il y ait plusieurs points de vue, qui correspondent à nos représentations internes (nos cartes) sur une même situation. Chacun d’entre nous s’est forgé sa propre carte du monde et il n’y a pas une carte meilleure qu’une autre.
Avec la PNL, il s’agit d’apprendre à « se mettre à la place de… » afin d’ouvrir notre champs de perception, et pouvoir s’inspirer les modèles qui nous inspirent d’une part, mais également pour pouvoir mieux comprendre le fonctionnement des gens qui nous entourent et ainsi mieux communiquer avec eux.
En pratiquant différents exercices de PNL, nous prenons conscience qu’à chaque instant, chacun est responsable de sa carte du monde et peut la transformer, notamment en s’inspirant de modèles de réussite.
2. Le corps et l’esprit agissent l’un sur l’autre et font parti d’un tout (« d’un même système cybernétique »)
Gregory Bateson (anthropologue, psychologue et épistémologue américain influencé par la cybernétique, la théorie des groupes et celle des types logiques) écrivait dans A Necessary Unity (1979) « Le corps et l’esprit sont les aspects d’un même système cybernétique ». C’est l’idée que le corps affecte l’esprit et que l’esprit affecte le corps. En changeant notre façon de penser, on peut agir sur nos émotions, nos actions, notre santé, notre alimentation… et vice versa. Aussi, si l’on observe les modifications du non verbal (gestuelle, posture, timbre de voix…), on peut en déduire des modifications concomitantes au niveau de la pensée, et inversement.
3.Tout comportement est sous-tendu par une intention positive
La PNL affirme que tout comportement est le fruit d’une intention positive, même s’il ce comportement, peut avoir des conséquences négatives in fine. Par exemple, au moment où une personne décide de fumer, elle ne fait pas le choix de s’abimer la santé : elle trouve le moyen d’appartenir à un groupe, de s’affirmer, par exemple. Une intention positive qui, quelques temps plus tard, sera limitante, voire destructrice. Mais l’intention première est positive. Chacun fait ses chois en fonction des outils/ressources dont il dispose à l’instant T. A un autre moment, avec l’expérience, la personne peut donc faire d’autres choix, en conscience, avec plus d’expériences et d’outils.
4. Nous ne sommes pas nos comportements
La programmation neuro linguistique (PNL) attire l’attention sur le fait qu’il est utile de distinguer l’identité d’une personne de ses comportements. Quelqu’un qui fume n’est pas un fumeur mais bien une personne en train de fumer, et qui a d’autres caractéristique que d’être fumeur. Autre exemple : que devient celui qui se définit par sa profession le jour où il est privé d’emploi ? (chômage, maladie, retraite…). Ainsi donc, partant de ce principe qui considère qu’un comportement est distinct de la nature d’un individu, le changement devient plus facile. En effet, s’il est relativement aisé d’aider une personne à changer son comportement, il impossible de changer sa nature. On peut changer un comportement problématique tout en respectant la personne dans son intégrité et sa singularité.
Il est utile de séparer le comportement de ce que l’on est, pour isoler l’intention positive, la fonction, la croyance, les valeurs auxquelles elles répondent etc. Il s’agit de distinguer ce qui génère le comportement du comportement lui-même.
5. A chaque moment, toute personne fait le meilleur choix possible en fonction des informations dont elle dispose.
Compte tenu de ses possibilités, capacités et selon sa propre du carte du monde, nous faisons les choix qui nous semblent les meilleurs au moment et dans le contexte où nous les faisons, en fonction de ce que nous percevons comme valable pour nous.
6. L’inconscient est un réservoir de ressources et chacun possède toutes les ressources pour effectuer les changements voulus.
Chacun possède les ressources dont il a besoin pour effectuer les changements désirés. Il arrive qu’on traverse des états de non-ressources, mais ils ne sont pas définitifs et il est possible d’aller rechercher ses ressources. La PNL et l’hypnose, par exemple, sont de formidables outils pour révéler ou faire resurgir les ressources de chaque individu
7. Le cadre utilisé pour percevoir une situation détermine le sens qu’on lui accorde
Changer le cadre, c’est changer le sens! D’où l’intérêt du recadrage, très utilisé en PNL, et sous différentes formes
8. Il n’y a pas d’erreur, seulement du feedback
On apprend toujours de ses expériences, c’est ce que dit ce présupposé phare. On peut penser à la célèbre phrase de Nelson Mandela : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ».
9.Quand quelque chose ne fonctionne pas, faites autre chose
Si ce que vous faites ne permet pas d’obtenir la réponse souhaitée, alors faites preuve de flexibilité et changez votre comportement jusqu’à obtenir ce que vous voulez.
Pour répondre à une situation problématique, assurez-vous d’avoir à minima trois choix différents en vous demandant quels seraient trois autres moyens que vous pourriez mettre en œuvre dans cette situation, à la place du comportement non satisfaisant ?
10. Il est impossible de ne pas communiquer
Lorsque nous echangeons avec quelqu’un, il y a les mots que nous disons et il y a ce que dit notre attitude (posture, gestuelle, expressions du visage…), le timbre de votre voix, son intonation…. Au final, on estime que les mots (le langage verbal) ne représentent que 8 % du message, les 92% qui restent sont donc de la communication non verbale, sujette à de multiples interprétations… Attention donc aux « lectures de pensées » !
11. Il est plus aisé de se changer soi-même que de changer les autres
12. La modélisation en PNL : il est possible de reproduire les performances des autres
Les concepteurs de la PNL ont étudié les comportements de thérapeutes d’excellence et en ont déduit des techniques pour reproduire leurs performances et les généraliser. En PNL, on estime donc qu’il est possible de reproduire, de modéliser les comportements efficaces des individus. « Le domaine de la programmation neuro-linguistique s’est développé à partir de la modélisation de comportements et de processus de pensée humains. Les procédures de modélisation PNL impliquent de découvrir comment le cerveau (« neurone ») opère, en analysant les patterns de langage (« linguistique ») et la communication non verbale. Les résultats de cette analyse sont ensuite convertis en stratégies ou programmes (« programmation ») développés étape par étape et qui peuvent être utilisés pour transférer la compétence à d’autres personnes et d’autres domaines d’application. » (extrait – Institut Repère)